Réflexion critique
La gestion des compétences personnelles révèle finalement une grande richesse de méthodes et d’outils. Elle nous offre un horizon très large pour satisfaire ses besoins et ses objectifs. Il faut néanmoins repérer certaines limites, voire certaines menaces liées à la frontière floue entre cette soif d’efficience personnelle et cette boulimie de développement personnel. Il est aussi facile de promouvoir la révolution new age des nouvelles sciences cognitives tournées vers l’individu et son développement, que de critiquer ce réveil extrême de l’ego.
En effet, il importe de noter que ces sciences et méthode offrent une opportunité à toute sorte de « gourous » prêts à « reprogrammer » l’individu, le déconstruire pour mieux le manipuler. Ainsi beaucoup de personnes de retrouvent plus fragilisés après des pseudo-séances de coaching et de « révolution individuelle ». La désillusion est vite arrivée après une mauvaise maîtrise d’outils censés nous parfaire en quelques mois, voire quelques jours. Le tout-parfait, le toujours-mieux corromps la capacité de jugement de l’individu. Ce dernier finit par se refermer sur lui-même, jusqu’à « déconscienciser » l’autre, car celui ne serait plus qu’une simple représentation, une simple projection de l’esprit. Ce rejet de la réalité d’autrui pousserait à un nihilisme dangereux qui remettrait en cause des fondements universels.
La gestion des compétences personnelles rendues comme un culte enlève toute la complexité de la vie avec ses risques, ses vicissitudes qui finalement sont à l’origine et le destin de toute la communauté humaine.
Par ailleurs, on peut remarquer que cette pléthore de méthodes et d’outils ramène à une « surconsommation » souvent stérile et inutile. Toujours à la recherche du mieux, du meilleur, l’individu consommateur se laisse submerger par les maximes, les jolies phrases et les philosophies toujours rassurantes (et souvent évidentes : il est vrai qu’il vaut mieux être heureux que malheureux !). Maîtrisant mal ces méthodes, le consommateur finit par rentrer dans la boucle infernale de toujours rechercher ce qu’il n’a pu accomplir dans les livres, les séminaires ou les séances antérieures.
Finalement, à consommer avec modération, les méthodes et outils de gestion des compétences personnels demandent un engagement sérieux, un travail de longue haleine. Ils devraient toujours être associé aux réalités de la vie, aux personnes qui nous entourent, toujours là pour nous orienter, nous conseiller et nous faire prendre conscience de nos atouts et faiblesses. Il est primordial d’appliquer son intelligence au service du « soi » et de « l’autrui » et non pour assouvir et développer un ego aveuglant et menaçant.
En effet, il importe de noter que ces sciences et méthode offrent une opportunité à toute sorte de « gourous » prêts à « reprogrammer » l’individu, le déconstruire pour mieux le manipuler. Ainsi beaucoup de personnes de retrouvent plus fragilisés après des pseudo-séances de coaching et de « révolution individuelle ». La désillusion est vite arrivée après une mauvaise maîtrise d’outils censés nous parfaire en quelques mois, voire quelques jours. Le tout-parfait, le toujours-mieux corromps la capacité de jugement de l’individu. Ce dernier finit par se refermer sur lui-même, jusqu’à « déconscienciser » l’autre, car celui ne serait plus qu’une simple représentation, une simple projection de l’esprit. Ce rejet de la réalité d’autrui pousserait à un nihilisme dangereux qui remettrait en cause des fondements universels.
La gestion des compétences personnelles rendues comme un culte enlève toute la complexité de la vie avec ses risques, ses vicissitudes qui finalement sont à l’origine et le destin de toute la communauté humaine.
Par ailleurs, on peut remarquer que cette pléthore de méthodes et d’outils ramène à une « surconsommation » souvent stérile et inutile. Toujours à la recherche du mieux, du meilleur, l’individu consommateur se laisse submerger par les maximes, les jolies phrases et les philosophies toujours rassurantes (et souvent évidentes : il est vrai qu’il vaut mieux être heureux que malheureux !). Maîtrisant mal ces méthodes, le consommateur finit par rentrer dans la boucle infernale de toujours rechercher ce qu’il n’a pu accomplir dans les livres, les séminaires ou les séances antérieures.
Finalement, à consommer avec modération, les méthodes et outils de gestion des compétences personnels demandent un engagement sérieux, un travail de longue haleine. Ils devraient toujours être associé aux réalités de la vie, aux personnes qui nous entourent, toujours là pour nous orienter, nous conseiller et nous faire prendre conscience de nos atouts et faiblesses. Il est primordial d’appliquer son intelligence au service du « soi » et de « l’autrui » et non pour assouvir et développer un ego aveuglant et menaçant.
Hatim BENJELLOUN
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