Les tests projectifs
Introduction
Ces tests sont plus controversés. Contrairement tests de personnalité, ils ne font pas appel à l’imagination. Certes on demandera à la personne d’interpréter des tâches d’encre, de dessiner un arbre, ou de construire un village, mais ces tests sont loin d’être anodins. Ils sont basés sur l’idée que l’individu transpose sur l’extérieur son univers intérieur, révélant ainsi son profil psychologique. Malgré les critiques à l’égard de ces tests, une récente enquête estime qu’une entreprise sur cinq utilise les tests projectifs, notamment pour le recrutement de commerciaux, de cadres supérieurs et de jeunes diplômés issus de grandes écoles et universités.
1) Le test de Rorschach
Ce test est l’un des plus curieux qui soient, en effet les sujets sont toujours surpris lorsqu’on leur présente ces tâches qui figurativement ne représentent rien. Ce test a été inventé par le psychiatre suisse Rorschach, qui travaillait dans un hôpital où étaient soignés des malades mentaux. Il présenta des tâches d’encre aux malades en leur demandant ce qu’elles représentaient.
Il s’est rendu compte que les malades atteints de troubles pathologiques semblables donnaient souvent des réponses elles aussi semblables. Par exemple, certaines formes provoquaient chez les schizophrènes des réactions différentes de celles des paranoïaques. A partir de cette constatation, Rorschach sélectionna des tâches et développa son expérience auprès de sujets normaux. Ayant établi une relation entre certains troubles mentaux et les interprétations des tâches, il réalisa ce test qui permet de déceler les traits essentiels de la personnalité humaine.
On présente au sujet des planches une par une, toujours dans le même ordre, en lui demandant d’indiquer ce qu’il voit. Aucun chronométrage n’est effectué et le temps n’est pas limité. Voici quelques planches de ce test :
2) Le test de l’arbre
Ce test a été développé par Charles Koch, psychologue suisse. Une étude statistique sur des milliers d’arbres lui a permis de constater un rapport entre certains traits caractériels et le graphisme réalisé.
Ces tests sont plus controversés. Contrairement tests de personnalité, ils ne font pas appel à l’imagination. Certes on demandera à la personne d’interpréter des tâches d’encre, de dessiner un arbre, ou de construire un village, mais ces tests sont loin d’être anodins. Ils sont basés sur l’idée que l’individu transpose sur l’extérieur son univers intérieur, révélant ainsi son profil psychologique. Malgré les critiques à l’égard de ces tests, une récente enquête estime qu’une entreprise sur cinq utilise les tests projectifs, notamment pour le recrutement de commerciaux, de cadres supérieurs et de jeunes diplômés issus de grandes écoles et universités.
1) Le test de Rorschach
Ce test est l’un des plus curieux qui soient, en effet les sujets sont toujours surpris lorsqu’on leur présente ces tâches qui figurativement ne représentent rien. Ce test a été inventé par le psychiatre suisse Rorschach, qui travaillait dans un hôpital où étaient soignés des malades mentaux. Il présenta des tâches d’encre aux malades en leur demandant ce qu’elles représentaient.
Il s’est rendu compte que les malades atteints de troubles pathologiques semblables donnaient souvent des réponses elles aussi semblables. Par exemple, certaines formes provoquaient chez les schizophrènes des réactions différentes de celles des paranoïaques. A partir de cette constatation, Rorschach sélectionna des tâches et développa son expérience auprès de sujets normaux. Ayant établi une relation entre certains troubles mentaux et les interprétations des tâches, il réalisa ce test qui permet de déceler les traits essentiels de la personnalité humaine.
On présente au sujet des planches une par une, toujours dans le même ordre, en lui demandant d’indiquer ce qu’il voit. Aucun chronométrage n’est effectué et le temps n’est pas limité. Voici quelques planches de ce test :
2) Le test de l’arbre
Ce test a été développé par Charles Koch, psychologue suisse. Une étude statistique sur des milliers d’arbres lui a permis de constater un rapport entre certains traits caractériels et le graphisme réalisé.
L’arbre a été choisi comme support de la personnalité à cause de sa valeur hautement symbolique. Son image se rapproche de celle de l’être humain.
L’examinateur demande au sujet de dessiner un arbre. Le matériel est simple : un stylo et un crayon.
L’interprétation de l’arbre est effectuée par rapport à la hauteur du tronc et de la couronne ou de la hauteur de la couronne avec sa largeur. Voici une méthodes permettant d’interpréter le test de l’arbre : la méthode Pulver. En résumé, en allant de gauche à droite, le sujet passe de refermé et introverti à ouvert et extraverti. En allant de bas en haut, il passe de matérialiste à imaginatif. Cette explication simple et réductrice est uniquement destinée à la compréhension de ce principe(figure ci dessus).
3) Le test du village
Ce test s’inspire du jeu de construction d’un village ou d’un fort, auquel tous les enfants ont joué. Il a été crée pour mesurer la personnalité enfantine, puis son utilisation s’est développé pour la sélection de personnel. Il peut paraître un peu étonnant de juger des personnes sur un jeu enfantin, mais les psychologues considèrent que le sujet s’investit totalement dans son village, et dévoile ainsi sa vision sur l’organisation idéale de la société et sur la hiérarchie des valeurs.
Le sujet est placé devant une table carrée à coté de laquelle se trouve une grande boîte contenant des petites maquettes très simples censés constituer un village (église, mairie, écoles, boutiques, gendarmerie, barrières,..). De nombreux bâtiments ont été choisis en fonction du symbolisme qu’ils représentent. L’église évoque la spiritualisation et la sublimation des tendances affectives, la librairie est un lieu qui privilégie l’intellect et le désir de connaissance. Ce test dure entre quinze et trente minutes.
Durant la construction, un examinateur observe attentivement les réactions du sujet : sa façon de s’asseoir, de tenir les pièces, ses hésitations, son rythme de travail ou ses exclamations. Toutes ces informations serviront à dresser le profil psychologique de l’individu.
Comme pour le test de l’arbre, la position du village et ses différentes zones sur la table sont divisés en quatre zones dont chacune correspond à une structure différente de la personnalité. Le haut de la table, c'est-à-dire le côté le plus éloigné du sujet, est le domaine de l’initiative, du courage, du dynamisme. Le bas de la table est la zone de timidité et de l’inhibition. La droite est celle de la volonté, de l’avenir et de l’action tandis que la gauche est le domaine du passé et de l’inaction.
4) Le TAT (Thematic Aperception Test)
Ce test découle de la constatation selon laquelle tout auteur s’identifie à un personnage. Ainsi les psychologues ont imaginé des scènes dont l’interprétation donnée par le sujet sert de support à l’étude de sa personnalité.
Le test se compose de vingt huit planches représentant des gravures, des photographies, des images, photos, peintures en noir et blanc à partir desquelles il faut inventer une histoire. L’une des planches est blanche pour permettre au sujet d’imaginer lui-même une histoire. Quinze d’entre elles sont utilisables indifféremment pour les hommes et les femmes de tous les âges, tandis que cinq planches sont présentées uniquement aux hommes et huit planches uniquement aux femmes. À partir des personnages, du décor, de la situation, il faut inventer une intrigue courte, avec un début, un développement et un dénouement. Les scènes présentées évoquent presque toujours le conflit, la tristesse ou la difficulté à communiquer.
6) Le test de Rosenzweig
Parmi les tests projectifs, celui-ci, mis au point en 1948 par Rosenzweig, est le plus utilisé en entreprise, notamment pour le recrutement de commerciaux. Ce test permet de révéler le caractère de la personne face à des situations de frustration. Il dure trente minutes et se présente sous forme d’une suite de vingt quatre figures représentant deux personnages dont l’un subit une situation de frustration pouvant déboucher sur un conflit. Cette situation est définie dans une bulle placée au dessus de la tête d’un des personnages. L’autre personnage censé représentant l’individu doit lui répondre. A l’individu d’y inscrire une réplique habile pour dénouer la situation. Voici quelques exemples :
Dessin 1 : Le train raté
L’examinateur demande au sujet de dessiner un arbre. Le matériel est simple : un stylo et un crayon.
L’interprétation de l’arbre est effectuée par rapport à la hauteur du tronc et de la couronne ou de la hauteur de la couronne avec sa largeur. Voici une méthodes permettant d’interpréter le test de l’arbre : la méthode Pulver. En résumé, en allant de gauche à droite, le sujet passe de refermé et introverti à ouvert et extraverti. En allant de bas en haut, il passe de matérialiste à imaginatif. Cette explication simple et réductrice est uniquement destinée à la compréhension de ce principe(figure ci dessus).
3) Le test du village
Ce test s’inspire du jeu de construction d’un village ou d’un fort, auquel tous les enfants ont joué. Il a été crée pour mesurer la personnalité enfantine, puis son utilisation s’est développé pour la sélection de personnel. Il peut paraître un peu étonnant de juger des personnes sur un jeu enfantin, mais les psychologues considèrent que le sujet s’investit totalement dans son village, et dévoile ainsi sa vision sur l’organisation idéale de la société et sur la hiérarchie des valeurs.
Le sujet est placé devant une table carrée à coté de laquelle se trouve une grande boîte contenant des petites maquettes très simples censés constituer un village (église, mairie, écoles, boutiques, gendarmerie, barrières,..). De nombreux bâtiments ont été choisis en fonction du symbolisme qu’ils représentent. L’église évoque la spiritualisation et la sublimation des tendances affectives, la librairie est un lieu qui privilégie l’intellect et le désir de connaissance. Ce test dure entre quinze et trente minutes.
Durant la construction, un examinateur observe attentivement les réactions du sujet : sa façon de s’asseoir, de tenir les pièces, ses hésitations, son rythme de travail ou ses exclamations. Toutes ces informations serviront à dresser le profil psychologique de l’individu.
Comme pour le test de l’arbre, la position du village et ses différentes zones sur la table sont divisés en quatre zones dont chacune correspond à une structure différente de la personnalité. Le haut de la table, c'est-à-dire le côté le plus éloigné du sujet, est le domaine de l’initiative, du courage, du dynamisme. Le bas de la table est la zone de timidité et de l’inhibition. La droite est celle de la volonté, de l’avenir et de l’action tandis que la gauche est le domaine du passé et de l’inaction.
4) Le TAT (Thematic Aperception Test)
Ce test découle de la constatation selon laquelle tout auteur s’identifie à un personnage. Ainsi les psychologues ont imaginé des scènes dont l’interprétation donnée par le sujet sert de support à l’étude de sa personnalité.
Le test se compose de vingt huit planches représentant des gravures, des photographies, des images, photos, peintures en noir et blanc à partir desquelles il faut inventer une histoire. L’une des planches est blanche pour permettre au sujet d’imaginer lui-même une histoire. Quinze d’entre elles sont utilisables indifféremment pour les hommes et les femmes de tous les âges, tandis que cinq planches sont présentées uniquement aux hommes et huit planches uniquement aux femmes. À partir des personnages, du décor, de la situation, il faut inventer une intrigue courte, avec un début, un développement et un dénouement. Les scènes présentées évoquent presque toujours le conflit, la tristesse ou la difficulté à communiquer.
6) Le test de Rosenzweig
Parmi les tests projectifs, celui-ci, mis au point en 1948 par Rosenzweig, est le plus utilisé en entreprise, notamment pour le recrutement de commerciaux. Ce test permet de révéler le caractère de la personne face à des situations de frustration. Il dure trente minutes et se présente sous forme d’une suite de vingt quatre figures représentant deux personnages dont l’un subit une situation de frustration pouvant déboucher sur un conflit. Cette situation est définie dans une bulle placée au dessus de la tête d’un des personnages. L’autre personnage censé représentant l’individu doit lui répondre. A l’individu d’y inscrire une réplique habile pour dénouer la situation. Voici quelques exemples :
Dessin 1 : Le train raté
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